Thierry LERCHUNDI 01/10/2017

QUINIELA avec Thierry LERCHUNDI, 53 ans, licencié à l’Aviron Bayonnais

 

1/ Comment et quand as tu commencé à jouer à la pelote basque ?

 

J’ai commencé à jouer à la pelote à 7 ans, en 1971. Mon grand père, joueur de main nue au club d’Erratxou en Hego alde m’a initié très tôt à la pala.

 

 

2 / A quelle âge et où as tu pris ta première licence ?

 

J’ai pris ma première licence à 14 ans, au club de SICSBT de Tarnos, c’était donc en 1978. J’y ai participé au Championnat des Landes en fronton.

Après 3 ans de compétition, j’ai muté à l’Aviron bayonnais.

 

3 / Te souviens tu de ton premier titre ?

 

Absolument. C’était en 1991 avec l’AVIRON BAYONNAIS; je faisais équipe avec Claude CELLAN,avec lequel au fil du temps est née une sincère et solide amitié. Nous avons joué la finale de Championnat de France de paleta cuir mur à gauche. Ce jour là, nous avons battu de justesse 35 à 33 deux excellents joueurs, Jean Michel HOURDILLE et Inaki ARROSSAGARAY. Ce fut un grand moment pour Claude et moi: grand moment de pelote, beaucoup d’émotion. Avec des années d’entrainements et de parties pour arriver à battre les meilleurs.

 

4 / Dans ta longue carrière, il y a des temps forts que tu retiens ?

 

En 1990 à Cuba, j’ai participé aux championnats du monde. Nous avons eu la médaille de bronze. Je faisais équipe pour la paleta cuir mur à gauche avec Claude CELLAN mon complice, Jean Marc BONNET et Inaki ARROSSAGARAY.

Egalement en 1992, à Barcelone pour les jeux olympiques: la pelote y était sport de

démonstration. Mes complices de toujours étaient avec moi, ainsi que Jean Marc PETRISSANS et Bruno PAUL dont le jeune fils Iban joue aussi à chistera joko garbi à l’Aviron.

J’y ai côtoyé au village olympique où nous logions des sportifs d’exception comme Carl LEWIS et Mike POWEL ainsi que le basketteur Magic JOHNSTON.

Durant la cérémonie d’ouverture, nous avons défilé, nous les pilotaris, devant la Reine

d’Angleterre, Fidel CASTRO, François MITTERAND et Jimmy CARTER. Des moments

inoubliables.

Concernant les joueurs que j’ai croisé, au niveau international, l’équipe espagnole composée

d’Oscar INSAUSTI et GARRIDO était impressionnante. !

Du coté français, outre mon complice Claude CELLAN, le grand Fanfan PRAT avait un mental d’exception et le magicien Inaki ARROSSAGARAY savait tout faire, un magicien qui faisait chanter la pelote.

 

 

 

5 / Que représente maintenant pour toi la pelote basque ?

 

Le plaisir et la transmission.

Je prends toujours beaucoup de plaisir à jouer, soit dans les tournois, soit régulièrement au

trinquet de l’aviron le jeudi soir. On se retrouve entre amis avec des parties acharnées, puis autour d’un verre. J’espère jouer le plus longtemps possible tant que mon physique me le permettra.

Et pour la transmission, mes deux fils Eneko et Unai jouent à chistera joko garbi à l’aviron. ils ont d’ailleurs joué des finales cet été dans leur catégorie respective. Un vrai bonheur et des moments d ‘émotions entre père et fils.